Devant sa bouche un nuage de buée apparaissait à chacune de ses expirations, et, en silence Daphné observait ce phénomène avec attention. Son dernier cours de la matinée, soit cours de vol sur balai, venait de se terminer, et notre demoiselle un main crispée sur le manche de son nimbus 2008 marchait d’un pat pressé vers le château. Comme souvent elle était coiffée d’une longue tresse blonde aux reflets rose pâle barrant son dos et s’agitant à chaque coup de vent, ses yeux d’un bleue glacial lançaient quelques regards à coupés le souffle vers les rares élèves qui croisaient son chemin, Daphnée Parkinson était, selon les rumeurs qui courraient dans le château une demoiselle sarcastique et impétueuse facilement irritable et la langue acérée (plom), aussi les gens semblaient l’évités. Une bonne chose pour cette demoiselle aux répliques acides. Pour une fois, les rumeurs n’étaient pas infondées, l’entourage de Miss Parkinson pouvait en attester.
Daph’ entra en silence dans le hall de Poudlard, contrairement au parc vide de monde le hall était bondé, élèves de tout âge et de toutes maisons se bousculaient, se piétinaient et à quelques endroits notre verte et argent remarqua un petit nombre de Serpents s’en prendre à d’autres élèves. Elle ignorait la raison de cette prise de tête et elle s’en fichait, elle n’était ni préfète, ni parente, et venir « foutre » son grain de sel dans ce genre de chose ne correspondait pas à son humeur du jour.
Sans chercher du regard un groupes d’élève qu’elle appréciait en tantinet, Parkinson continua sa route, écrasant quelques pieds par pur plaisir au passage, vers la grande salle et le repas de milieu de journée.
Pour son plus grand malheur, la pièce, et plus particulièrement la table des Serpantard était pleine elle aussi, une table de Vert et argent ! Le bonheur !! Arrogant. Prétentieux. Et irritable. Les élèves de Salazar, comme elle-même. Exactement comme elle.
Daphné prit place le plus loin possible de la population. Le repas de midi n’était pas celui qu’elle aimait particulièrement partager avec le bruit de discussion toutes aussi sans intérêt les unes que les autres. A priori elle ne s’était pas mise assez loin, car les rumeurs d’une conversation concernant une fille de Gryfondor et la grosseur de sa poitrine lui parvint toute de même.
Parkinsnon soupira avant de s’asseoir et poser son sac sans ménagement sur la table à ses côtés…